Une performance qui n'aurait pas déplu à Choderlos de Laclos. Ce duo est né dans le laboratoire théâtral que Gabor Csetneki dirige à Marseille depuis maintenant quatre ans axé sur le langage du corps et la communication non-verbale. Ken Michel et Stefano Fogher traversent ensemble présences, textes et musiques en équilibre instable entre écriture et improvisation.
 Fragments d'une âme, fragments d'une vie, fragments d'une  personnalité éclatée... en pleine déconfiture.
 Le questionnement d'une  identité (déjà) glissante. Les questions de notre identité sur le  qui-vive.
A travers cet univers fragmenté, aux multiples facettes, un appel est lancé au spectateur : il plonge au  coeur d'un rituel, au dépouillement tellement évocateur !
 Ce cérémonial  déjanté, tragicomique, est une rêverie-divagation à partir du monologue alambiqué d'un improbable libertin.
La  parodie est une arme : à chaque métier son  humour! Déstructurant la rhétorique, nous retranscrivons l'impact (psychique  et physique) qu'elle peut avoir sur notre « personnage ». 
  Notre  recherche se porte sur le jeu d'acteur, dans sa puissance et sa fragilité – dans  sa versatilité. Le corps et la présence de l'acteur sont ici sur le même  niveau que le texte.  Par l'improvisation, nous  élaborons une dramaturgie sensible visant à faire éclore l'univers poétique d'un  acteur au travail.